Dans le cadre de l’exécution de son Programme spécial d’aide à la réinsertion des personnes vulnérables et défavorisées, l’association AETIC mène une activité de formation gratuite des déplacés de la crise anglophone au Cameroun. Cette activité vise la formation de 80 jeunes filles victimes de cette crise et déplacées dans le ville de Bafoussam et ses environs qui ont abandonné l’école. Ces dernières sont en proie à une débauche totale.
En effet, depuis 2016, le Cameroun fait face a une crise sécuritaire dans les régions anglophones du pays. une fraction de la population de ces deux régions réclament en effet la séparation de ces régions du reste du Cameroun. La branche armée de cette fraction, appelé séparatistes, impose depuis 2016 leur loi dans cette partie du territoire camerounais. Ils font obstacle à toutes activités dans ces deux régions. Les déplacés de la crise anglophone sont de nos jours comptabilisés en centaine de milliers dans toutes les autres villes du Cameroun et même au Nigéria voisin.
Les déplacés de la crise anglophone au Cameroun vers la ville de Bafoussam
Pour faire face à cette situation, le gouvernement camerounais a déclarer la guerre contre ces sécessionnistes et déployer un grand renfort militaire dans ces deux régions. Les combats y sont quasi quotidiens.
On dénombrait déjà, à mi 2019, 1 850 morts, 530 000 déplacés de la crise anglophone en interne ainsi que des dizaines de milliers de réfugiés, selon International Crisis Group.
La ville de Bafoussam, chef lieu de la région de l’ouest qui est frontalière avec les deux régions (nord ouest et sud ouest), se trouve être une des destinations privilégies de ces déplacées internes.
Ces déplacés de la crise anglophone sont dans des situations désastreuses et pour beaucoup d’entre eux, les enfants ne sont pas scolarisés.
Le secteur scolaire très affecté par cette crise sécuritaire
Dans le secteur scolaire, les séparatistes anglophones procèdent régulièrement aux incendies des écoles et aux enlèvements des élevés, étudiants et surtout des enseignants. Certaines personnes enlevées sont froidement assassinées tandis d’autres sont libérées contre rançon.
Tel que publié par de nombreux médias nationaux et internationaux dont le site d’informations de l’ONU en juin 2019, plus de 600 000 enfants sont non scolarisés du fait de cette crise, Selon l’UNICEF. Consulter cet article dans le site des nations unies
Quelles solutions pour les plus vulnérables des déplacés de la crise anglophone au Cameroun?
Parmi les déplacés de la crise anglophone du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vers Bafoussam et ses environs figurent un grand nombre de jeunes filles non scolarisées et exposées de ce fait a toute sorte se dérapage.
C’est suite a cette situation que l’Association AETIC a mis sur pied un projet visant la formation gratuite à l’utilisation de l’outil informatique. Cette formation est destinée aux jeunes filles victimes de cette crise et déplacées sous la contrainte dans la ville de Bafoussam et ses environs.
Présentation de notre projet d’aide à la réinsertion des jeunes filles déplacées pour cause de conflit dans la ville de Bafoussam et ses environs
Ce projet vise visant la formation gratuite à l’utilisation de l’outil informatique, des jeunes filles déplacées dans la ville de Bafoussam et ses environs. Ces filles, déplacées pour cause de conflits sécuritaires dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, ont pour la plupart abandonné l’école et sont aujourd’hui en proie à la débauche totale. C’est pourquoi une action urgente visant leur réinsertion socio économique est indispensable.
Compte tenu du coût important de ce projet, son exécution est planifiée en phase. Seule la première première phase, exécutable en un ans deux mois (1 ans 2 mois) et visant la formation de 80 personnes parmi les jeunes filles déplacées suscitées, est planifiée pour le moment.
Ce projet fait suite à une étude menée préalablement par notre Association, qui nous a permis de recenser plus de 120 jeunes filles cibles dont l’âge varie de 14 à 25 ans.
L’objectif principal de ce projet est de contribuer à la réinsertion socio-économique de couche sensible et vulnérable des déplacés de la crise anglophone en proie à la prostitution, à l’alcool, etc.
Les détails du projet de formation des jeunes filles déplacées à Bafoussam et ses environs
Ce projet a fait l’objet d’une étude préalable qui nous a permis d’analyser et fixer tous les aspects techniques et financiers liés à son exécution. Un document projet a été élaboré à cet effet par nos soins et est actuellement disponible en version physique et électronique. pour obtenir ce document, veuillez nous contacter à l’une des adresses ci-après:
- Téléphone: (+ 237) 233 44 59 85 ; (+ 237) 694 12 62 58 ; (+ 237) 657 00 95 74 (Whatsapp)
- Email: aetic@yahoo.com; service@aetic.org;
Autres informations utiles pour ce projet
Ce projet est déjà mature et le seul obstacle au démarrage de son exécution reste la disponibilité du financement y relatif.
Actuellement, nos fonds propres ne peuvent supporter que 3,35% du coût du projet.
L’Association AETIC dispose déjà d’un local sis au Carrefour Mairie Rurale de Bafoussam, bien aménagé et bien équipé pour l’exécution dudit projet, comme le montre les aperçus ci-dessous:
Toute personne concernée désirant bénéficier de notre accompagnement dans le cadre de l’exécution de cette activité est invitée à nous contacter. Vous pouvez soit nous contacter directement, soit utiliser l’un des moyens présentés ci-dessous.
Vous désirez nous soutenir dans l’exécution de cette activité ou figurer comme partenaire dans l’exécution de nos programmes sociaux, alors n’hésitez pas de nous contacter. Nous sommes toujours très heureux de travailler avec vous.